Je vous l'avais promis : voici cette journée inaugurale de mon
appartenance à Maîtresse E.
C'était donc le jeudi 22 septembre 2011.
J'étais très impatiente, à la fois envahie d'un violent désir et...
à la fois inquiète ...(qu'allait me demander Maîtresse? comment se
comporterait-Elle? quels engagements voudrait-Elle de moi? etc...)
Rendez-vous à 13h30 à un hôtel discret, au pied de la Gineste
(c'est un petit hôtel charmant, visiblement lieu de rendez- vous de
nombreux amoureux...vraisemblablement illégitimes...).
Le matin dès que mon Epouse a quitté la maison je fais une
"toilette intime" comme me l'avait demandé Maîtresse (lavement anal).
Au travail, je n'avais pas la tête à l'ouvrage, vous vous en doutez.
J'avais prévu de prendre un demi RTT, et j'ai un peu anticipé l'horaire de
départ.
Avant de partir, nouvelle toilette intime rapide et habillage
(bas résille, petite culotte).
J'ai enfourché mon vélo et me voilà filant à toutes jambes vers mon destin. Petit arrêt chez un fleuriste pour lui prendre une rose...jaune (mon idée est d'y accrocher la clé de ma cage pour la lui offrir).
Fidèle à ma tête d'écervelée, j'avais coupé à ses explications et bien
entendu l'hôtel auquel je pensais n'étais pas le bon...
J'ai fini par y arriver mais seulement après l'avoir appelée pour avoir
des précisions sur sa localisation ("mauvais point" m'étais-je dit alors).
Je lui ai alors envoyée un sms et en réponse, Maîtresse m'appelle
pour me dire de l'y attendre car Elle aura un peu de retard.
Je suis sur le parking dans un coin d'ombre car la journée est chaude
et ensoleillée.
A chaque bruit de voiture qui passe dans la rue adjacente, mon coeur
s'accélère, la tension monte...Est-ce Elle?
Je me mets aux aguêts, écoute le bruit de la voiture qui manoeuvre
pour entrer...Ah, ce n'est qu'un couple. Une fois de plus ce n'était donc
pas Elle qui venait!
Combien de fois est-ce arrivé? je ne sais plus, mais le temps passant,
je m'inquiète.
Serait-ce finalement un lapin comme cela arrive si souvent?
Alors que je suis en train de me prendre le chou avec un couple qui a failli
rouler avec leur voiture sur mon vélo, une voiture pénètre sur le parking.
Je jette un oeil rapide et là...surprise!
Je panique... j'hésite... Si je ne me laisse pas suffisamment de temps,
le couple va me voir baiser ses pieds et si je traîne trop, Maîtresse va
penser que je manque d'empressement!
"bon, allez, secoue-toi! il faut savoir ce que tu veux !" pensais-je.
" Il faut que tu y ailles, le moment est venu !"
Pendant ce temps là, Maîtresse s'extrait de la voiture.
Je reste bouche bée!
Elle porte une tenue de cuir noir avec une jupe très courte,
des "collants" verts qui brillent ("seraient-ils en latex?" me demandais-je),
ainsi que des escarpins à talons aiguilles qui n'en finissent plus.
Je la rejoins le coeur battant.
Je me prosterne et baise ses pieds.
Elle m'enjoint de prendre ses bagages et de la suivre jusqu'à la réception.
Je la suis comme son larbin (c'est à la fois bon et humiliant et ce d'autant
plus que je me demande si le jardinier ou le couple arrivé juste avant ne
nous aurait pas vu alors que je baisais ses pieds).
Nous arrivons à la banque d'accueil. L'hôtesse est d'un certain âge.
Elle exprime une sorte de réprobation dans son regard. Je ne traîne pas
pour payer la chambre et nous montons à la n°4.
Bien entendu, je laisse Maîtresse y pénétrer la première et,
après avoir posé les bagages, je reste là, debout, tête baissée.
Elle s'installe dans le fauteuil et me demande de me rapprocher. Je me
tiens devant Elle, la tête baissée.
"- alors comme ça tu veux devenir mon esclave?
- oui, Maîtresse
- bien, bien,bien. mets-toi à quatre pattes"
"Ote-moi mes chaussures". Je prends l'initiative d'y déposer un baiser
avant que de les lever car je veux lui montrer que je suis vraiment motivée
"Aujourd'hui donne toi à fond...sinon tu risques de rater l'examen" me dis-je.
"bien, baise-moi les pieds". Je me penche vers eux, l'odeur enivrante du
latex vient agréablement chatouiller mes narines. Je ne pensais pas que
j'aimerai un jour cet ennivrant parfum... Je m'applique, je dépose
révérencieusement des baisers, et par moment lui lèche les pieds .
"Voyons que je vois un peu à quoi tu ressembles. Je vais compter jusqu'à
10. Si à 10 tu n'es pas nue devant moi, tu seras punie" me dit-elle en
tapotant sa main avec la badine qu'elle tient dans l'autre.
"1................2....". Je m'active, je tente désespéremment d'y arriver,
je déboutonne fébrilement ma chemise
"mince nous en sommes déjà à 5...".
Vite les lacets des chaussures...celle de droite "8...",
Elle l'a fait exprés et que je ne pouvais y arriver.
"Elle est très forte. Quelle maîtrise, du grand Art!" me dis-je dans mon fort
intérieur....."9"......................"10".
"Quand ta Maîtresse te demande quelque chose, tu dois obéir...
- oui Maîtresse
- tu vas être punie (en même temps j'apprécie et goûte son savoir faire.
Elle m'a fait m'agiter comme un vers alors qu'elle savait très bien que je
n'y arriverai pas. Et Elle a su me donner l'impression de me donner ma
chance...à aucun moment elle n'a accéléré le débit du décompte.
C'est du grand Art...)
-oui Maîtresse
- tu vas avoir dix coups de badine en punition. Je veux que tu les compte
à haute voix
- Oui, Maîtresse; bien Maîtresse"
Elle se place derrière moi, baisse ma culotte sur mes cuisses et je ne tarde
pas à sentir la première brûlure du premier coup. La force en est
parfaitement dosée, cela fait mal sans que cela soit non plus trop cinglant.
"1....2......"
Je suis aux anges. A un moment, bien involontairement (car j'aime
la douleur) je tressaille...Elle adapte la force des coups pour obtenir l'effet
qu'Elle recherche.
Une fois terminé, elle me remonte le menton avec la main tenant la
cravache et me montre dans son autre main un fouet
"il arrive que je punisse mes esclaves avec ça!" me dit-elle en le remuant.
Un frisson de crainte me parcourt..."un esclave doit obéir! t'as compris?"
'oui, Maîtresse"
Elle se met à genoux sur le fauteuil, me tourne le dos et remonte
quelque peu sa jupe.
" on va voir si tu sauras donner du plaisir à ta Maîtresse. caresse-moi "
J'applique mes mains sur ses hanches et commence à les faire aller et
venir. Avec le latex, c'est un peu compliqué, elles ne veulent pas glisser
et le caoutchouc plisse, grince et finit par bloquer mes gestes. Je tente
des variantes...rien n'y fait vraiment...même avec le dos de mes mains qui,
poilues devraient facilter la glisse....
Mon coeur s'emballe, l'excitation monte de plus en plus...je m'emporte
et commence véritablement à lui faire l'amour...j'embrasse ses fesses...
je varie les pressions....je m'aventure sur sa raie, ses rondeurs...j'y pose
ma tête, ma face...Je sens que j'y arrive au moins un peu...Elle commence
à rechercher les bonnes positions...les bons endroits où Elle m'attend.
Cela dure...un bon moment...voire un moment certain...mais je ne me
rends compte de rien...je m'active...je prends du plaisir à lui en donner...
mon souffle s'accélère...mes mains aussi.
"bien, ça suffit! remets-toi à quatre pattes"
Je m'exécute. Elle passe derrière moi et j'entends des bruits. Je me
demande bien ce qui se prépare...
"viens... tourne toi"
Elle est là, allongée langoureusement sur le lit.
Elle me tend une cuissarde qui a de très hauts talons "tu as compris ce que
je veux?
- oui Maîtresse".
Je m'agenouille au pied du lit et je glisse son petit pied dans le chausson.
J'ai l'impression d'être le prince charmant qui choisit sa Reine et lui met
ses chaussures de vair...bon...je retombe de mon petit nuage, le latex
dans un chausson serré en cuir : pas évident. Nous bataillons...et après
moults pressions de son pied sur le sol, nous y arrivons.
Je me sens très maladroite. La cuissarde en est vraiment une,
les lacets font chacun deux mètres de long, les accroches sont une
multitude, à chaque fois que j'en crochète une...le lacet se détend.
L'enfer...et ce d'autant plus que je suis fébrile parce que je crains d'être
trop lente et de la mécontenter.
Une fois chaussée, Maîtresse se tourne vers la rose qui est restée sur le lit
et sur laquelle est toujours attachée la clef de ma Prison de Morgane.
"Pourquoi une rose jaune ?
- Parce que je l'ai trouvée belle Maîtresse et qu'elle ne pouvait qu'honorer
votre beauté. Et puis il m'a semblé que c'était encore trop tôt pour vous
offrir une rose rouge"
Elle détache la clef et me demande d'approcher. Maîtresse défait la vis
de sécurité et m'ôte la cage de chasteté.
Ma petite bîte reste misérablement pendante, sans réaction! Ce n'est pas
faute d'excitation!
"retourne-toi et mets-toi à quatre pattes sur le lit". Impatiente et un peu
inquiète je m'exécute. Je sens quelque chose d'humide que Maîtresse
applique délicatement sur ma rondelle."du lubrifiant?" me demandais-je.
Je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus, que quelquechose d'un peu froid
et dur vient se présenter devant mon trou avant que d'y pénétrer et y faire
délicatement son chemin. "hummm, c'est doouuux". ça se met à vibrer, puis
à se gonfler quelque peu. Après m'être contractée, je me relâche et
accueille l'objet avec délice.
"Hummm, je vois que tu n'es pas aussi serrée que tu le dis. En tout cas ta
chatte sait se faire accueillante" dit-Elle en retirant l'objet.
Maîtresse se saisit alors de ma petite bite, la secoue un peu, soupèse
mes noisettes tout en la regardant d'un air dégoûté.
Elle est toujours pendante, inutile. Je n'ai pas bandé jusque là.
En fait, je n'en suis pas vraiment étonnée. Je me vis tellement
intensément comme une femelle que mes attributs de mâles ne peuvent
que rester silencieux. Cela m'est déjà arrivé bien des fois et
aujourd'hui est tellement plein qu'il ne peut en être autrement!
" Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de ça ? Pas grand-chose assurément ! Qu'est-ce que tu en penses?"
-Non, Maîtresse pas grand-chose". Acquiesce-je tout en frémissant
Je réalise que désormais, les dés sont jetés ! Je ne suis pas prête de pouvoir un jour
tremper à nouveau ma nouille qui brille aujourd'hui par son inutilité !
j'ai beau essayé de la faire se dresser, échec complet.
J'en frémis d'autant plus, que Maîtresse E., adepte du conditionnement
hypnotique pourra me rendre à jamais impuissant si Ellle le décide, et que,
cette première rencontre a pour objet de lui permettre de se faire un idée
de ce qu'Elle pourra faire de moi. Au départ Elle envisageait que je
devienne un plug sur patte afin que je satisfasse pleinement mon épouse.
Maintenant cela n'aurait plus de sens de le tenter. Qu'en pensez-vous?
"Hummm, par contre, tu mouilles abondemment ma cochonne...on
dirait que ça te plait, hein?". Elle prend un filet de mouille sur sa main
ganté, et me le porte à la bouche.
"Allez, Tourne- toi et aide- moi !"
Je découvre Maîtresse porteuse d'un god-ceinture noir, fièrement tendu
et arboré (ça change de ma petite bite!) et d'une taille déjà respectable
(je dirai 4 cm de diamètre et 20 de long) !
Elle me montre la boucle de la ceinture ventrale et immédiatement je me
mets au travail (avec gourmandise!) ;
"Lubrifie-le avec ta bouche ! "
J'enfourne l'engin et je commence à saliver tout en allant et venant.
Je mets d'autant plus d'entrain que "lubrifier" veut dire que je vais me le
prendre...
"ça suffit ! Tourne-toi !"
Je ne me le fais pas dire deux fois, et j'attends, j'attends, mais rien ne
vient.
"Tu en as envie hein ma salope ?
- Oui Maîtresse j'en ai envie.
- Dis-moi que tu veux devenir ma putain, mon esclave !
-Oui, Maîtresse je le veux" dis-je d'une voix chevrotante sous le coup
de l'émotion. "Enfin, ce désir qui m'habite depuis tant d'années devient réalité"
pensais-je
-"Mieux que ça! Je veux t'entendre me le dire !
-Oui, Maîtresse. Merci de bien vouloir faire de moi votre votre putain,
votre esclave ! " dis-je alors avec énergie et volontarisme tout en pensant
"Cette séance est riche de tant de promesses, qu'il n'est pas question
que tu puisses paraître mitigée". j'ai envie de crier cette déclaration et
croyez que seul le fait de savoir que nous sommes dans un hôtel bourgeois
m'en empêche.
En récompense, je sens alors son vit se presser contre ma chatte qui
s'ouvre avec envie."Ouf! j'ai été suffisamment enthousiaste" me félicitai-je intérieurement.
Maîtresse, tenant compte vraisemblablement du fait que je lui avais dit
être serrée, ne me pénètre pas à la sauvage, mais entre délicatement puis
commence à aller et venir lentement. C'est vraiment délicieux...je suis aux
anges...je goûte chaque relief de son membre et une douce chaleur
m'envahit.
Spontanément je m'enhardis et commence à remuer mon cul.
Une envie d'en avoir encore plus m'emporte."
"Oh...oh, calme-toi ! Apprends que le plaisir à l'esclave c'est moi
exclusivement qui le décide et le donne ! "
Je m'arrête immédiatement et me contente de savourer ce qui m'est
octroyé en tentant de rester de marbre. (trop) rapidement
Maîtresse s'arrête. Je la remercie comme Elle me l'a ordonné à chaque
attention de sa part. Tout en trouvant cet épisode trop court, ces
remerciemements sont d'une sincérité extatique (et pour cause...).
Elle me demande alors de la "déséquiper". Une fois libérée Elle s'allonge
sur le lit.
"Caresse moi et montre moi que tu veux vraiment entrer dans mon cheptel !"
Je me rapproche et lui caresse le haut des cuisses l'entre-jambe,les fesses.
J'approche mon visage et par moment je lèche. Je retrouve alors l'odeur du
latex qui m'est devenue douce et entêtante (et qui certainement parfois
se révèlera dure!).
Petit à petit la passion me gagne.
Petit à petit je me libère et je me mets véritablement à lui faire l'amour
(ne le dites pas à ma Femme, elle pourrait en devenir jalouse!).
Je m'active tant et si bien que je finis par lui inspirer du désir
(j'espère que Maîtresse ne va pas me lire, Elle va sûrement trouver
que je manque de modestie...(comme Elle me l'a d'ailleurs fait remarquer
lors d'un court débriefing au moment de partir).
Maîtresse me demande alors d'ouvrir la fermeture éclair principale de sa
combinaison en latex pour qu'elle puisse sortir son clitoris.
Je l'enfourne alors avidement et me fait un devoir d'utiliser savamment
mes lèvres, ma langue, mon palais, mes joues.
Je finis par basculer dans une autre dimension, un autre temps où rien
d'autre ne compte que d'être un objet de plaisir, son objet de plaisir.
"Tu suces bien ma salope. vas-y continue...." me dit-Elle d'un air
songeur. Elle se met à penser tout haut. "Je me demande si je ne devrai
pas te faire tapiner. Je pourrai me faire un sacré pognon...non, je ne peux
quand même pas"
Maîtresse me confie ce genre de réflexion à plusieurs reprises.
A chaque fois Elle me regarde comme un objet de curiosité.
Il me semble u'Elle recherche mon assentiment bien que comme je
m'applique encore plus à chaque fois qu'Elle en parle, il est impossible
qu'Elle n'ait pas compris que cela fait partie de mes fantasmes
les plus extrêmes et les plus désirés.
"A la réflexion, je vais t'appeler vagin...tu seras mon vagin sur patte !"
Ouahou! Elle me donne un nom !!!" Cela voudrait-il dire que j'ai réussi
mon examen ?" Je n'ose pas le Lui demander, mais heureuse,
je ne m'en active que d'autant plus.
Une sonnerie retentit...
C'est mon téléphone portable qui me signale un appel de mon Epouse.
Il est déjà bien tard, Elle s'inquiète.
Maîtresse est d'accord pour que nous arrêtions là, je peux donc rappeler
ma Femme pour La rassurer et lui dire que je ne vais pas tarder.
Maîtresse dans sa bonté, me dispense de participer au rangement de la
chambre.
Je me rhabille donc, puis lui baise Les pieds en guise d'au revoir.
"A trés bientôt j'espère..."
Je sors, il fait encore jour.
J'ai l'impression de débarquer d'une autre planète (ce qui n'est pas si faux
que cela...)
Je suis sur un petit nuage, la tête, l'âme, le corps encore pleins de
sensations.
Je suis pleine de l'espoir d'avoir enfin trouvé la personne à qui je vais
pouvoir me donner corps et âme...
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