Philosophie de la soumission

Voici la reproduction de l'article publié sur ce blog que j'ai intitulé "Ode aux soumis".

Il m'a paru essentiel d'en faire une page, afin qu'il reste consultable à tout moment.

 

"Ode aux soumis

 

 

"Bonjour P........., ayant échangé par messages privés quelques lignes avec "Lolla", je me permets de vous saluer tout en vous proposant de la lecture tirée ça et là de sites SM sur le Net.

Révélation SM
Des incompréhensions et détresses de jeunesse, à la saine réalisation de ses rêves : quelques réflexions sur les tendances SM et le coming-out BDSM.

Préambule
Je suis une adepte de SM, comme on dit.
Ces simples mots suffiront, assurément, pour évoquer à l'esprit de personnes aux aspirations sexuelles différentes des miennes, quantité d'images plus ou moins justes… Or, les stéréotypes sont parfois meurtriers.

Mon but dans les pages qui suivent n'est pas de rallier le lecteur à mes goûts, mais de lui faire entendre ma cause…
Si j'étais cette Sénégalaise, produit de mon imagination, qui emménage dans le Paris des années trente, je n'attendrais pas de mes voisins qu'ils changent la couleur de leur peau. J'aimerais ne pas avoir à vivre cachée, et, au-delà d'être tolérée, je serais heureuse qu'ils admettent mes différences et me respectent en tant qu'individu.
Ayant obtenu cela, peut-être, à la nuit tombée, me surprendrais-je alors à rêver d'un temps futur où ce voisin, qui m'a maintenant acceptée, en viendrait à me défendre, en mon absence…
Il y aurait ce dîner ; des hommes blancs, des femmes blanches. Des enfants blancs. Tous paisiblement attablés. Puis la conversation, qui filerait bon train, basculerait soudain sur le sujet des gens de couleur.
Dans cette France du début de siècle, nul doute que les clichés d'infériorité raciale feraient surface au fil du dialogue… sans nécessairement songer à mal, ne vous y trompez pas, mais tout bonnement faute de penser.
Faute de penser, l'un dirait : « Le cantonnier de mon quartier est noir, mais il a une très belle philosophie de la vie. » Et les enfants entendraient. À défaut d'y avoir réfléchi, un autre déclarerait : « Il paraît qu'en Afrique, l'eau est si impure qu'elle ne peut être bue que par des indigènes… ou des animaux. » Et les enfants entendraient cela, aussi.
Le discours général ne serait pas forcément hostile ; seulement empreint d'idées préconçues, reprises ici et là, et jamais méditées. Alors, dans ce songe, mon voisin se lèverait pour prendre la parole. Sans essayer de défendre quiconque, il inviterait simplement l'assemblée à chercher l'origine de ces préjugés, à les remettre en doute… et surtout à ne plus colporter de ces pensées toutes faites qui ne proviendraient ni de leurs réflexions propres, ni de leurs expériences personnelles.

Ce parallèle entre le racisme (raconté au passé mais toujours présent) et la peur des sexualités différentes pourra, à juste titre, choquer le lecteur ; aussi n'irai-je pas trop loin dans cette voie. Il y a, c'est évident, des injustices bien plus graves que les incompréhensions liées aux mœurs sexuelles.
Mais le fait est, je suis une amatrice de SM, et je dois m'en cacher.
Pour mon mari c'est pire encore puisqu'il est soumis et son goût pour le SM fut la malédiction de sa jeunesse, la maladie qui l'affublait, mais dont il ne pouvait souffler mot, fût-ce encore moins à ses parents… à dix ans, il siégeait à cette table de blanc. Il était noir, mais seul à le savoir. Alors, on parlait librement en sa présence. Bien sûr, la conversation n'a jamais porté directement sur le sadomasochisme. Simplement il entendait de ces clichés, par-ci, par-là… et puis, une image à la télé, un article dans le journal, venaient régulièrement nourrir les stéréotypes, tout comme les adjectifs « maso » ou « sadique », désormais suffisamment usuels pour qu'on ne passe pas une semaine sans qu'ils soient prononcés dans notre entourage immédiat.
Faute de penser, les gens ne colportaient guère sur le SM que des représentations humiliantes et dénuées de tout sens… Lui, il avait honte. Il se serait coupé la main droite, il se serait volontiers percé un œil, pour être enfin débarrassé de cette maladie – qui, au vu de ces pensées préconçues dont il était lui-même abreuvé, lui semblait extrêmement grave.

Nous sommes adultes, et s'il n'a jamais guéri de cette affection étrange, je sais aujourd'hui ce qu'enfant, on n'aurait pu lui enseigner : sa pathologie est absolument bénigne. Aimer le SM n'est pas plus dramatique qu'avoir une couleur de peau différente ; le seul mal étant produit de l'incompréhension, et de la nécessité de se cacher qui en découle.

Ce document n'a ni la vocation, ni la prétention, d'être une thèse sur le sadomasochisme – encore moins une étude psychologique. Dans les pages qui suivent, je vais disserter sur cet aspect de ma sexualité, qui a tant influencé ma personnalité, en couchant sur le papier des réflexions qui sont purement miennes. Souvenirs d'enfance douloureux de mon mari, joies d'adulte et conclusions personnelles, que je ne voudrais pas voir se perdre dans l'oubli…
Le bien-être actuel de mon mari et de moi-même n'exclut pas ce que je considère être une dette de mémoire envers les tourments de sa jeunesse… il y a forcément, à l'heure où je rédige ces mots, nombre d'adolescents qui, comme lui jadis, ne s'expliquent pas leurs propres désirs. J'aimerais bien pouvoir leur parler, les rassurer, mais je n'en ai ni la responsabilité, ni la compétence. Aussi, plus qu'aux enfants, c'est aux adultes que je me sentirais le devoir de passer un message…
Découvrir, c'est comprendre. Appliquer l'estampille « pervers sexuel » à tout ce qui vous est méconnu, c'est la voie de la facilité. Avant d'utiliser à la légère des mots comme « sadomaso », songez que votre interlocuteur pourrait être de ceux-là, et qu'il le vit peut-être très mal. Ne vous rendez pas coupables d'un faute de penser : informez-vous un minimum, découvrez, puis fabriquez – quel qu'il soit – votre propre jugement.

Dans cette optique, le présent texte sera susceptible, je l'espère, d'apporter un peu d'eau au moulin de personnes qui ne connaîtraient rien du BDSM (Bondage, Domination, Sadisme, Masochisme ou Bondage, Discipline, Dominante & Soumis...), mais souhaiteraient tout de même comprendre.
À ceux qui se reconnaîtraient en partie dans mon expérience, peut-être donnerai-je là un simple clin d'œil complice ; message réconfortant pour certains, prétexte ou – qui sait ? – matière à un coming-out BDSM pour d'autres…
Enfin, si dans ces lignes je procure la joie d'une réflexion intéressante à ceux qui, sous une forme ou une autre, pratiquent des jeux de domination, j'en serai ravi – tout comme j'aurai grand plaisir à recevoir les réactions de tous bords. Il n'y a pas que les déviants sexuels qui pratiquent des jeux à connotation SM, loin de là : certains les utilisent pour ajouter du piment à leur relation, tout simplement. D'autres en font leur argument pour trouver l'âme sœur, s'affichant « dominante » ou « soumis » quand ils ne cherchent en réalité rien de plus que le sexe ou… l'amour.

Pénélope, je vous invite à discuter à partir de ce texte si vous souhaitez continuer avec moi sur le thème du SM. Aborder les initiatives de votre compagnon, et à travers celles-ci disserter sur la domination et la soumission. C’est aussi l’occasion, pour moi, de rendre hommage aux mille moments merveilleux que mon mari a su m’offrir depuis notre rencontre il y a plus de vingt ans. Depuis qu'il a eu le courage de m'avouer sa "tare". Puisqu’il ne parle pas directement dans mes écrits, que ses faits parlent pour lui – et tant pis si, de ma part, la narration de ces divins épisodes ressemble à un plaisir exhibitionniste : je le revendique fièrement. Et entre nous… je suis fière à en crever, d’être l’objet de tant d’attentions de sa part.
« Pourquoi, après tout, se priver des joies de la fierté, lorsque celle-ci naît du partage et non du mensonge ? ».

Martine"

 

PS : Par respect pour l'auteur, Maîtresse Martine m'a demandée de préciser que ce texte est une adaptation qu'elle a faite à partir d'un texte dont elle n'a plus le référencement .

 

 

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Au hasard de mes pérégrinations sur le Web à la recherche (désespérée) d'une Maîtresse acceptant de me prendre sur sa coupe, je suis tombée sur le texte qui suit et qui vaut le détour.

 

 

il décrit avec une grande précision et sensibilité la vie intérieure du soumis et en l'occurence du soumis vivant encagé et dominé par sa compagne (le rêve quoi...). voici le témoignage de grande valeur d'un encagé car il décrit bien ce que l'on vit intérieurement

 

Je vous ne fais pas attendre plus, le voici :


 

"L'expérience est bien réelle mais la belle s'en est allée en 2008.



Totalement polyvalent et bi, aujourd'hui j'ai l'immense chance de vivre avec
Maîtresse Marie qui nous switchons quand l'envie nous vient….


AVANT PROPOS

Ce document est un témoignage explicatif et non romancé qui aborde en profondeur
ce qui est vécu lors un rapport réel de domination soumission dans un couple
puis le port d'un dispositif de chasteté masculin porté 24/24. Il décrit le
bonheur éprouvé mais également les sensations, les émotions, le quotidien, les
inconvénients et l'impact psychologique de cette relation d'amour aussi forte
que particulière. Ce n'est en aucun cas une histoire érotique ni les fantasmes
d'un internaute mais bien un témoignage explicatif car ce que j'ai découvert et
ce que je vie a bouleversé ma vision de cette façon d'aimer.

Si j'ai éprouvé le besoin de le partager c'est pour que le regard négatif que
l'on peut avoir sur ce que les véritables acteurs vivent et décrivent soit
compris. C'est un peu comme si j'avais envie de crier : « Oui, cela existe, oui
c'est fabuleux, non, ils ne sont pas fous, ils sont simplement heureux » !....

 

NOTRE HISTOIRE

Il y a des années que je sais ce qu'est l'amour avec un grand A, mais cette
année et au fil du temps merveilleux que je passe avec ma maîtresse d'amour,
j'ai appris qu'il y a encore plus fort : l'appartenance ! Aimer au point de se
donner totalement et appartenir à sa maitresse d'amour dépasse tout ce que l'on
peut imaginer de la logique et du raisonnable.

Notre relation a débuté de la façon la plus classique, puis, las de vivre mes
attirances vers le BDSM en solitaire, par le biais du net puis par intermittence
comme j'ai pu le faire par le passé, à 44 ans j'ai pris le risque d'annoncer la
couleur dès le début de notre relation. Et là, la chance m'a sourit : la belle
en question, dénommée Véronique, était ouverte d'esprits mais également curieuse
des choses du sexe tout en ayant en elle une âme de dominatrice non révélée.
Elle n'a pas apprécié deux choses, ma bisexualité passée et ma pratique
quotidienne de l'onanisme qui la gênait dans le sens « tromperie » mais lui
rappelait surtout de mauvais souvenirs d'enfance. Lorsque je lui ai dévoilé que
par curiosité je m'étais offert une cage de chasteté, elle y a naturellement
mais sans réel plaisir trouvé le moyen de s'assurer que je ne lui fasse plus
d'infidélité solitaire. Si les débuts de notre relation ont été houleux, deux
caractères dominants ensembles….., avec le temps et beaucoup de discutions,
Véronique a commencé à apprécier ce moyen de contrôler ma sexualité tout en
découvrant les avantages de ce don d'amour. En une semaine, elle en est devenue
complètement accro et me demande de porter ma cage de chasteté en permanence,
rares sont les moments de libération. Aujourd'hui, si nous ne l'avions pas il
lui manquerait vraiment quelque chose. Une fois, la cage s'est cassée, Véronique
était réellement très affectée. Ma priorité a été de la réparer puis d'en
chercher une autre pour qu'elle ait une roue de secours.
De mon côté, « jouer » BDSM 24/24 par le biais de la cage de chasteté m'a
simplement amusé au début, avant de devenir quelque chose de bien plus fort dans
ma vie et dans notre vie qu'un simple jeu érotique. Je vais essayer de vous
décrire, tout ce que représente pour moi le port d'une cage de chasteté avec le
côté sensuel, le don d'amour que cela représente mais également les
inconvénients et l'impact psychologique que cela peut avoir.

Avant d'en venir au côté cérébral, il me semble logique de commencer par ce que
l'on éprouve physiquement pour vous permettre de comprendre l'impact qu'il y a
sur le plan psychologique. Sous une cage de chasteté, on éprouve souvent un
immense besoin de se toucher voire de se branler en se demandant s'il existe une
solution pour se soulager. Le mot soulager est vraiment à prendre au sens «
soulagement/ ouf » Il y a des moments où vous êtes dans un état second tant le
besoin physique est irrépressible, votre tête est chaude, toute la surface de
votre peau est érogène, vous feriez n'importe quoi, du plus débile au meilleurs.
Vous êtes vraiment comme une chatte en chaleur qui se frotte au sol sauf que
vous ne miaulez pas. Cette comparaison avec une chatte en chaleur n'est pas une
vulgaire description croyez-moi, il m'est personnellement arrivé de gesticuler
sur ma chaise ou de me frotter à Madame la nuit puis sur le matelas après m'être
fait « remballer » pour l'avoir réveillée ou lui avoir fait mal avec le cadenas
qui dépasse.

A certains moments de la journée ou de la nuit, vous ressentez fréquemment une
forme de pré-jouissance sans pouvoir vous soulager. Pour peu que quelque chose
vous excite c'est pire, c'est comme si vous étiez à un doigt de la jouissance
sans jamais y parvenir. A cet instant tout devient érotisant, un courant d'air
sur votre peau peut vous encenser. C'est tellement bon et fort que vous en
arrivez à faire bouger votre sexe emprisonné tout en sachant que cela ne sert à
rien. Et si par aventure vous sentez qu'il vous est éventuellement possible
d'éjaculer, vous hésitez, car vous ne savez plus si vous allez le faire et
rompre le charme de cette contrainte ou de ce don que vous faite à l'être aimé.

Cet état de manque et de pré-jouissance est sublime et pervers à la fois. Il
m'arrive fréquemment d'avoir envie de câliner Madame mais en espérant, tout en
le redoutant presque, qu'elle m'accorde le droit de jouir parce qu'une
jouissance ne dure que quelques secondes alors que les effets de la
pré-jouissance peut durer des heures. Je sais que cela peut paraitre débile mais
c'est pourtant ainsi.

Ce don d'amour et les plaisirs éprouvés ont toutefois quelques inconvénients car
d'un truc en plastique entre les jambes pince la peau, arrache quelques poils et
fait un peu mal parfois lorsque vous marchez, montez des escaliers ou conduisez.
A cela se rajoute que la mobilité est affectée pour l'effort et que votre sexe
et vos testicules se rappellent à vous-même quand vous ne le souhaitez pas la
journée comme la nuit. Question hygiène, c'est très moyen et uriner débout est
difficile. La nuit, c'est un peu inconfortable et l'érection du matin devient
vite incommodante car compressée et un peu douloureuse pour les testicules.

Psychologiquement, de la chasteté volontaire sous la forme d'un don d'amour à la
soumission il n'y a qu'un pas. Si dans l'absolu il est toujours possible de
couper une cage de chasteté, le fait que l'être aimé contrôle votre sexualité
vous place sous sa coupe, vous éprouvez l'envie pour ne pas dire le besoin de
lui être agréable, de la caresser, de la toucher, de vous occuper d'elle et
surtout, qu'elle s'occupe de vous ! Toutes les attentions et caresses qu'elle
peut vous faire sont prises comme un véritable cadeau d'amour et si par aventure
pour cause de fatigue ou de préoccupations elle ne vous en accorde pas, vous
êtes malheureux comme un chien en cage. Vous en arrivez presque à attendre
qu'elle vous demande de la servir, de faire le ménage ou de vous punir.

Psychologiquement, de la chasteté volontaire au masochisme il n'y a également
qu'un pas. Pour peu que vous éprouviez quelques attirances pour le dolorisme
érotique, vos capacités d'acceptation de la douleur se décuplent, la fessée,
même sévère, génère d'agréables sensations. Pour peu que la montée en douleur*

soit bien gérée, vous avez un peu mal certes, mais qu'est-ce que c'est bon. De
fait, l'adition de la chasteté, de la soumission et du masochisme génère
l'acceptation pour ne pas dire l'envie d'être physiquement puni. Ma dernière
fessée d'encagé était sévère et pour que Véronique ne s'arrête pas parce que sa
main la brûlait, je suis allé lui chercher une spatule en bois.

La montée en douleur*
La douleur érotique pour être agréable doit être progressive. Si la progression
est lente et adaptée, il est possible d'atteindre ce que l'on appelle le «
subespace ». Le subespace est un état particulier dans lequel le sujet éprouve
tellement de plaisir dans la douleur qu'il n'est plus capable de dire « Stop ».
J'ai vu en club des choses totalement impensables où le soi-disant sadique
devait refuser de poursuivre et ce malgré les demandes de leurs soi-disant
victimes. Personnellement, par deux fois, je me suis réellement perdu dans le «
subespace et si mes bourreaux n'avaient pas décidé qu'il était prudent pour ma
santé d'interrompre, je crois que je me serais laissé blesser pour avoir plus de
plaisir.

Psychologiquement et affectivement, notre amour n'a jamais été aussi fort. Au
début de ce texte, j'écrivais qu'aimer au point de se donner totalement et
appartenir à sa maitresse d'amour dépasse tout ce que l'on peut imaginer de la
logique et du raisonnable. Ce que j'éprouve pour Véronique est plus fort que
l'amour, je ne trouve pas les mots pour le décrire. Ce que nous vivons est
totalement fou et ce que je ressens est inimaginable. J'éprouve un plaisir fou à
être son jouet d'amour, à porter pour elle une cage de chasteté, à être son
jouet d'amour. Avec elle, je n'ai plus de pudeur, de secret et presque plus de
limite. J'ai également découvert qu'être une bonne Maîtresse d'amour est
difficile parce que le maso soumis que je suis devenu a de gros et perpétuels
besoins d'attentions. J'en deviens jaloux du temps qu'elle peut passer sans moi
avec d'autres que moi et ce que ce soit au téléphone ou physiquement au sens
conventionnel, professionnel. Dernièrement, j'ai cru comprendre à tord que
Véronique ne me désirait plus. Pendant une paire d'heures qui a précédé une
discussion, j'étais totalement perdu et cassé, comme vide de l'intérieur. Même
les larmes ne me venaient plus. Si j'ai déjà connu par le passé les souffrances
de la séparation, je comprends maintenant la souffrance psychologique que
doivent éprouver les « chiens sans collier ». Un chien sans collier » est bien
plus qu'un homme abandonné par sa femme, cela doit être horrible à vivre.

Et là, après ces quelques mots qui n'affichent comme prétention que d'être un
simple témoignage pour dire aux lecteurs « ne jugez plus sans savoir, oui cette
forme de bonheur existe», je vais aller réveiller ma douce moitié avec un petit
café sucré et remué. Elle me retirera mon collier de chien que les enfants ne
comprendraient pas, nous nous ferons un petit bisou d'amour et le soleil
illuminera ma journée."

Alors, qu'en pensez-vous?

J'attends avec impatience vos commentaires...

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Une correspondance bien utile pour décider une épouse à devenir Maîtresse des Clés de votre "masculinité"!

 

Faites-lui lire et...peut-être un jour le regretterez-vous !

 

"Bonjour
Il me semble utile d’aborder tout d’abord le sujet le plus important à nos yeux : la « vraie » vie de couple.
En dehors des périodes de jeux, elle est on ne peut plus conventionnelle avec une relation d’égal à égal, des enfants, du jardinage, de vrais câlins tendres et « conventionnels ».

Lorsque l’envie de « jouer » nous prend, j’indique bien « nous prend » car il faut que cela soit par les deux désiré, cela se fait avec une grande complicité qui, je pense, renforce encore les liens du couple de par ces petits délires partagés. En quoi une cage de chasteté ou d’autres jeux peuvent-t-ils renforcer les liens du couple devez-vous vous demander ?

Tout simplement parce que lorsque les « non dits » par pudeur se gomment avec le temps, la complicité augmente. Nous en sommes arrivés à nous dire « tout », mais vraiment « tout » y compris les fantasmes les plus farfelus que nous essayons parfois de réaliser pour nous faire mutuellement plaisir. Dans cet univers de délires, touts les non-dits sont donc possibles, la vérité et les jeux se mêlent pour illuminer voir éclairer notre conscience et notre sexualité.

Les effets cage de chasteté :

Ce petit truc est rapidement grisant dès lors que l’on a trouvé les bons réglages « techniques » et dans la vie de couple.

Madame détenant les « pouvoirs » se prend à user et abuser de monsieur, ravi que Madame abuse. Je dirai même que si madame met le p’tit oiseau dans la cage et ne s’en occupe plus, cela n’a plus vraiment d’intérêt. Pour parler sans détour, elle peut à loisir se faire gratter le dos, masser en échange de l’acceptation que monsieur lui fasse (par exemple) une minette pour lui donner du plaisir en restant lui-même chaste. Certes cela peut surprendre je sais, mais l’exemple donné est une réalité. Donner du plaisir est aussi agréable que d’en prendre.

Pour monsieur, il est à noter qu’après 2 ou 3 jours de port de cage de chasteté (non stop et surtout SANS la clé) ses sensations vont se décupler. (Véridique) La moindre petite caresse anodine de madame le fera grimper aux rideaux. Il aura parfois même que la totalité de son épiderme se transforme en capteurs sensoriels.

Si parfois Madame oublie le « gadget » dont elle seule détient la clé, monsieur ne peut l’oublier. Allez au WC assis, monter des escaliers, s’asseoir sont des gestes communs et basiques mais également des rappels intimes sur la complicité. De fait, monsieur pourrait bien devenir plus attentif, gentil, serviable et que plus amoureux. Quelle femme ne serait pas ravie (toujours pour exemple) que son mari ait acheté des fleurs et préparé le repas pour la surprendre ?

La dite dame, pourrait alors s’imaginer qu’il y a fourberie en ses attentions masquant des négociations pour obtenir une libération conditionnelle. Il n’est est rien ! Cela fait parti de « l’effet cage ». Certes, le « pauvre » homme encagé et martyrisé n’aurait rien contre quelques câlins, mais c’est l’amour qui génère ses tendres attentions et non pas un petit cadenas symbolique qu’il peut aisément couper avec une pinces achetée en solde chez un soldeur vidant ses stocks.

La dite dame se sentant « plus aimée, désirée, choyée » peut alors éprouver plus d’envies « câlines » (simples câlins dans le sens « caresse »). Et là, le pauvre homme devient fou, d’amour. Ce cercle vicieux a du charme nous en conviendrons.

COTE VIE INTIME PRATIQUE
La cage de chasteté n’est absolument pas incompatible avec la jouissance masculine et féminine. (Bien au contraire)

Ø Pour madame il est fort possible qu’elle ait en « nombre » (désolé pour le mot) plus de jouissances physiques, monsieur étant très motivé et engagé dans le processus…..
Ø La pénétration reste possible (sans la cage évidement) mais monsieur doit se contenir. (Dur dur, dans tous les sens du terme pour ne pas dire « cruel », il faut parfois une douche froide pour apaiser le sujet) Sourire.
Ø Le véritable câlin conventionnel que je n’ai point besoin de vous décrire.
Ø Pour les adeptes d’autres « pratiques » que les conventionnelles, monsieur grimpant aux rideaux pour une simple caresse sur l’épaule, (nue de préférence J) il est possible de l’emmener à la jouissance sans pénétration ou masturbation.

LES PIEGES
Ø Mettre la cage et ignorer monsieur. La tension entre vous risque de monter……
Ø Abuser (inconsciemment) de la gentillesse du monsieur fou amoureux pour lui refiler toutes les taches ménagères et autres au point de lui manquer de respect.
Ø Ne pas faire de pause ! Il est important de faire des pauses tant pour la santé de cette partie de l’anatomie masculine que pour la vie de couple. Si vous vous prenez au jeu, vous aurez peut-être envie de toujours plus, programmez-vous des pauses, exemple, toutes les vacances scolaires ou quand madame n’est pas « disponible » (humour) ou « squattée » par des anglais embarrassants.

CHANGEMENT DE PERSONNALITE
L’homme restera toujours un homme, ce n’est pas un cadenas symbolique qui changera sa personnalité. Au moindre réel souci, son « statut » d’homme « soumis » s’envolera. Par contre, il est fort possible qu’il se complaise à être « guidé » ou « commandé » pendant les périodes de jeux tant que les dit « jeux » ne dépassent pas les limites qu’il se fixe.

UN FANTASME QUI SE REALISE EN APPELLE D’AUTRES

Il est fréquent que la complicité et les plaisirs éprouvés génèrent l’envie d’aller jouer les explorateurs sur d’autres registres. Dès lors, il convient de fixer les limites à ne pas franchir.

Vous indiquiez : Avant de poursuivre, il nous semble important de vous connaître un peu mieux et d'avoir une idée de votre conception de la sexualité ainsi que vos centres d'intérêt.
Je vais donc vous parler de nous mais ce n’est pas un bon exemple d’après la « morale ». J J J

Madame et monsieur sont de grands coquins un peu fous et sans tabou (ou presque) de fait, ils ont exploré de nombres domaines. Nous rencontrons donc des personnes, couples, pour des jeux horribles, diaboliques, cruels, pervers mais si bons que nous succombons souvent à la tentation. (Les plaisirs de Tantales)
Nous avons fixés nos limites et règles à savoir pas de baiser H/F, pas d’échangisme, pas de « mélangisme », jamais l’un sans l’autre et surtout discussions avant et après chaque rencontre.

Pour nous, ces rencontres (outre le plaisir) sont très enrichissantes car avec les personnes plus ou moins « émancipées » les discussions sont parfois très riches. Des liens amicaux et complices se sont créés, il nous arrive aujourd’hui de nous entraider entre « amis » au sens propre du terme, de faire de la musique (je suis musicien) de sortir au resto ou de faire des ballades/ sorties. Lors de ces rencontres conventionnelles, il ne se passe que des choses conventionnelles avec un petit « plus » en termes de complicités.

La vulgarité gratuite ne compte pas de notre mode de vie, la franchise est de rigueur dans notre relationnel, nous fuyons les gens « prises de tête ».

Comme chacun de mes emails « intéressant » avec des personnes sensées, une copie de celui-ci (votre message et ma réponse) sera adressée à ma Perle d’Amour qui dispose de son propre ordinateur. Après lui avoir apporté son petit café au lit comme tous les matins, (sympa non ?) j’allumerai son PC afin qu’elle en prenne connaissance.

Au plaisir de vous lire et de discuter de vive voix avec vous deux si vous le désirez toujours malgré mes écrits."

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